A Celebration of the African Diaspora and its Cinematic Heritage in New York

Le festival international des films de la diaspora africaine (ADIFF) est de retour à New York pour sa 24e édition. Du 25 novembre au 11 décembre, soixante-six films, dont dix projetés en français, célèbrent la diversité de la communauté africaine à travers le monde.

Depuis 1993, le festival se donne pour mission de renforcer la visibilité des réalisateurs d’origine africaine dans le cinéma actuel. “Ce festival est unique en son genre car il propose des films provenant de pays comme le Malawi ou l’Éthiopie, où l’industrie cinématographique est peu développée”, explique Reinaldo Barroso-Spech, co-fondateur de l’ADIFF et professeur de français et d’espagnol à New York. “Les œuvres projetées sensibilisent le public à la créativité et à la qualité des cinéastes africains.”

Dans cette optique, le festival présente soixante-six films de réalisateurs émergents aussi bien qu’installés, avec le souci permanent de montrer des œuvres de qualité, primées aux festivals de Toronto, de Cannes ou de Vancouver, qui sortent des sujets traditionnellement traités lorsqu’il s’agit de la diaspora africaine. “Gurumbe: Afro-Andalusian Memories est l’une des pépites de cette édition”, explique Reinaldo Barroso-Spech. “C’est l’un des rares films qui aborde la question de l’esclavage en Espagne.” Le film Toussaint Louverture du Franco-Haïtien Philippe Niang revient sur la vie du chef de la Révolution haïtienne aux XVIIIe et XIXe siècles — l’une des premières insurrections d’esclaves noirs contre leurs maîtres.

L’ADIFF sera également l’occasion pour le public de rencontrer une multitude de personnalités de la diaspora africaine internationale comme la réalisatrice afro-américaine Zeinabu irene Davis, récompensée pour son film Compensation en 2000, ou l’acteur Danny Glover, connu pour son rôle de policier de Los Angeles aux côtés de Mel Gibson dans L’arme fatale (1987). “L’ADIFF rend l’éducation cinématographique encore un peu plus accessible au public”, conclut Reinaldo Barroso-Spech. “Mon objectif est donc atteint.”

Les projections francophones :

Sia: The Dream of the Pythonde Dani Kouyaté (Burkina Faso)
Mercredi 7 décembre 2016, 21h50, Cinépolis Chelsea

Vendredi 9 décembre 2016, 18h30, MIST Harlem

Montreal, White Cityde Bachir Bensaddek (Canada/Algérie)
Samedi 9 décembre 2016, 12h, Cinépolis Chelsea

Jeudi 8 décembre 2016, 21h50, Cinépolis Chelsea

Mali Bluesde Lutz Gregor (Allemagne)
Vendredi 2 décembre 2016, 19h30, Cinépolis Chelsea

Mercredi 7 décembre 2016, 19h30, Cinépolis Chelsea

Insoumise (Rebel)de Jawad Rhalib (Belgique)
Mercredi 7 décembre 2016, 13h, Cinépolis Chelsea

Dimanche 11 décembre 2016, 13h, Cinépolis Chelsea

Gang of the French Caribbeande Jean-Claude Barny (Guadeloupe)
Dimanche 4 décembre 2016, 20h50, Cinépolis Chelsea 

Walk All Night: A Drum Beat Journeyde Mallory Sohmer et Kate Benzschawel (Etats-Unis)
Samedi 3 décembre 2016, 15h30, Teachers College at Columbia University

Youssou N’Dour: Return to Goréede Pierre-Yves Borgeaud (Suisse)
Samedi 3 décembre 2016, 13h30, Teachers College at Columbia University

Dancing Foreverde Christian Faure (France/Canada)
Samedi 10 décembre 2016, 18h, Teachers College at Columbia University

Toussaint Louverture Part 1&2de Philippe Niang (France/Haïti)
Samedi 26 novembre 2016, 16h30, Teachers College at Columbia University

Cell 512de Missa Hebié (Burkina Faso) 
Dimanche 27 novembre 2016, 13h, Teachers College at Columbia University

Jeudi 1 décembre 2016, 20h30, Teachers College at Columbia University

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