Paris, capitale de la lutte contre le changement climatique

Deux ans après la COP 21 et la signature de l’Accord de Paris, la France continue de mener la charge contre le réchauffement climatique. Un effort international duquel le gouvernement américain reste le grand absent.

Lorsque Donald Trump a annoncé en juin dernier qu’il retirait les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le changement climatique, Emmanuel Macron a répondu par un slogan. En clin d’œil à la campagne du Républicain, le président français s’est engagé à “rendre à notre planète sa grandeur” (“Make our planet great again”). Dans la foulée, le gouvernement a offert dix-huit bourses d’études à des scientifiques étrangers pour qu’ils poursuivent en France leurs recherches sur le climat. Treize scientifiques américains ont été sélectionnés.

La France a renouvelé son engagement contre le réchauffement climatique le 12 décembre dernier en accueillant le sommet One Planet. Son but : encourager les actions et les investissements privés pour récolter les 210 milliards de dollars nécessaires à la réalisation des mesures prévues par l’Accord de Paris en 2015. Le gouvernement américain ne participera pas à cet effort international, mais plusieurs agences et organisations philanthropiques se sont déjà engagées aux Etats-Unis. C’est le cas de la Banque mondiale, dont le siège se situe à Washington D.C., et de la fondation Bill & Melinda Gates. De son côté, l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, cherche à inciter les entreprises américaines à utiliser des énergies renouvelables.

Malgré toutes les bonnes volontés, il reste un défi de taille pour Emmanuel Macron : forcer la Chine à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, qui ne cessent d’augmenter.