Sustainable Development, a French-American Challenge

Encourager les échanges entre les entreprises françaises et américaines sur le thème du développement durable. Ce sera la mission d’un nouveau comité créé par la Chambre de commerce franco-américaine de New York.

“La France est un important leader dans le domaine de l’innovation et du développement durable”, a expliqué le président de ce comité, Clyde Rankin, à l’occasion d’un forum sur le thème du développement durable organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de New York le 13 mai dernier. “Nous voulons prendre ces bonnes idées et les appliquer ici.”

L’objectif de ce comité est également de mettre en relation les quelque 1 000 membres de la Chambre de commerce, des entreprises du secteur de l’énergie, des transports, de l’hôtellerie, de l’agro-alimentaire, de la mode et du luxe. “Le développement durable est une problématique commune à l’ensemble de nos membres, français et américains.”

Les groupes français L’Oréal, Pernod Ricard, Danone et EDF, la banque internationale HSBC et une dizaine d’entreprises américaines dont le service de taxis Lyft ont participé au forum sur le développement durable. L’occasion pour chacun de présenter son engagement pour un futur vert. Pernod Ricard a mentionné son partenariat avec un producteur new-yorkais de pailles à base d’algues biodégradables ; L’Oréal a rappelé que son mascara Maybelline Great Lash — un de ses produits les plus populaires aux Etats-Unis — est produit dans une usine indépendante en énergie. Danone, un gros consommateur de plastique, s’est engagé à n’utiliser plus que des matériaux recyclables d’ici 2025 et à mettre fin à ses émissions de carbone d’ici 2050.

“Pour chacune de vos décisions, considérez son impact sur l’environnement”, a conclu Philippe Caradec, vice-président responsable du développement durable chez Danone et membre du comité de la Chambre de commerce franco-américaine de New York. “Nous travaillons avec plus de 600 fermes laitières aux Etats-Unis ; nous essayons de réduire l’empreinte carbone de chaque vache !”