A Jersey City, à quelques minutes de Manhattan, la French American Academy est inscrite dans le paysage. L’école s’y est installée en 2012 et accueille plus de 200 élèves de la maternelle au collège, qui y suivent un enseignement en français et en anglais. Elle participe de la vie locale en faisant partie du dispositif du consulat de France pour les élections françaises. Elle fête aussi Bastille Day chaque année, le 14 juillet. « Notre école de Jersey City est devenue une école de référence pour les familles à la recherche d’une éducation bilingue », explique Anne-Sophie Gueguen, qui a cofondé la French American Academy avec son mari Jean-François. « Chaque année, nous accueillons de nouvelles familles qui viennent s’installer dans le New Jersey en provenance d’autres Etats américains mais aussi de l’étranger. »
C’est à la fois une école innovante, car le bilinguisme reste un concept neuf aux Etats-Unis, et une entreprise qui doit respecter les règles économiques de bonne gestion propre à toute organisation. Le vœu du couple ? Inspirer de futures vocations et faciliter l’ouverture d’autres écoles bilingues aux Etats-Unis et au Canada sur le modèle de la French American Academy. « Ce fut d’abord une initiative personnelle, dans la mesure où nous souhaitions que nos quatre enfants soient bilingues alors qu’il n’y avait pas de programme en français dans le New Jersey », témoigne Anne-Sophie Gueguen. « Peu à peu, d’autres parents inspirés par cette démarche nous ont rejoints, ce qui nous a motivé à poursuivre cet effort, ouvrir d’autres classes puis lancer un deuxième et un troisième établissement. La réputation de notre école a dépassé les frontières de l’Etat et, depuis, nous recevons régulièrement des demandes d’assistance ou de conseil provenant d’origines géographiques très diverses. Ainsi, l’un de nos films promotionnels, dans lequel nous décrivons les bénéfices du bilinguisme, est maintenant utilisé par une vingtaine d’établissements en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. »
La franchise, « une formule gagnant-gagnant »
« Finalement, nous avons choisi d’accompagner les entrepreneurs-éducateurs qui le souhaitent en leur proposant un cadre légal franchiseur/ franchisé », explique Jean-François Gueguen. « La franchise permet aux signataires de rester indépendants : ils gèrent leur structure, financent leurs investissements, et sont les seuls maîtres à bord dans le respect d’un cadre dont les contours pédagogiques sont définis par la French American Academy, assurant ainsi une qualité éducative indispensable pour une future homologation par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). » Une première école maternelle franchisée ouvrira en septembre à Hoboken, non loin de Jersey City. Une seconde est en préparation pour un lancement imminent dans l’Oklahoma et une troisième ouverture en Californie sera annoncée dans les semaines à venir.

A Tulsa, dans l’Oklahoma, Emmanuel Boudet représente ce profil d’entrepreneur-éducateur nécessaire pour lancer une école. Grâce au soutien et à la formation prodiguée par la French American Academy, il sera bientôt en mesure d’ouvrir sa propre école. L’assistance du franchiseur couvre des domaines aussi larges que la négociation d’un contrat de location, l’aide à l’obtention des permis, la mise en place des outils de gestion d’une école et la création de programmes bilingues, notamment grâce à l’embauche et à la formation d’enseignants. Au total c’est plus de 90 heures de formation (concernant le management et l’administration, le recrutement des élèves et des enseignants, le contenu des classes, la méthodologie, etc.) et une assistance continuelle fournie par la French American Academy. A Tulsa, une douzaine de familles américaines ont déjà exprimé leur intérêt et Emmanuel Boudet recherche activement un bâtiment avant d’ouvrir officiellement son école.
« Nous comptons accueillir 25 élèves de la maternelle au CM2 d’ici le 31 décembre 2022 », témoigne le Français, qui est arrivé d’Amiens, en Picardie, il y a près de dix ans. « La franchise nous fait gagner trois ou quatre ans dans la progression de notre projet. C’est un vrai accélérateur. La French American Academy, dont on s’engage à respecter la charte qualité, met à notre disposition son nom et sa réputation, mais aussi son expertise et son organisation financière, pratique et pédagogique. Le moment venu, elle nous aidera également à faire homologuer notre bâtiment par les autorités locales et obtenir la certification AEFE. »
Une école d’excellence, familiale et à taille humaine
Entre cinquante et cent élèves sont nécessaires pour qu’une école de ce type atteigne l’équilibre financier, estime Jean-François Gueguen. Un effectif réduit qui participe au bien-être des enfants et encourage les valeurs de bienveillance, de tolérance et d’excellence promues par la French American Academy, qui ambitionne de rester « familiale » et « à taille humaine ». Le profil idéal pour ouvrir une école French American Academy, c’est celui d’un éducateur francophone ayant une fibre entrepreneuriale et une passion pour l’éducation bilingue.
« Nos quatre enfants ont fait de nous des entrepreneurs du bilinguisme », ajoute Jean-François Gueguen. « C’est pour eux que nous avons fondé la French American Academy, qui fut d’abord un programme extra-scolaire et qui a évolué en prenant en compte les demandes exprimées par les parents d’élèves. Aujourd’hui, la plupart de nos élèves viennent de familles dont le français n’est pas la première langue et qui ne parlent pas le français à la maison. Pourtant, ces familles ont fait le choix de l’éducation bilingue franco-américaine, d’une part car notre école est unique dans le paysage assez uniforme de l’éducation maternelle et élémentaire aux Etats-Unis, mais aussi car le français reste une langue à part qui véhicule des notions de culture et de savoir. L’objectif de la French American Academy est de faire de ces élèves des citoyens bilingues et biculturels, ouverts à la diversité et adaptables dans un monde changeant. »
Une philosophie qui résonne jusque dans l’Oklahoma. A Tulsa comme ailleurs en Amérique du Nord, « les parents perçoivent le français comme un atout pour leurs enfants », souligne Emmanuel Boudet. « Sans oublier l’avantage qu’offre une seconde langue et une seconde culture dans le cadre d’un dossier de candidature à l’université ou dans le monde professionnel. Nous avons beau vivre dans un Etat conservateur, il existe un ferment, une communauté, qui aime la France et la langue française et souhaite en faire cadeau à leurs enfants. Nous répondons à une demande des familles. »
Ouvrez votre propre French American Academy !
Pour plus d’information :
www.faacademy.org
www.franchise-faacademy.org
franchise@faacademy.org
(201) 338-8320 (Ext. 222)